par Javier Marias
Un trio devant vous dans le train, deux hommes, une femme mélancolique entre eux, le visage caché derrière ses cheveux roux. Des figures, des silhouettes clairement définies, aux traits évidents, tels qu'on puisse construire leur personnalité et supposer leur histoire. Mais quand, quelques jours plus tard, on rencontre un des deux hommes dans le bar d'un hôtel de luxe, quand on discute avec lui, on se trouve intégré soi-même dans le rêve et le récit imaginé, un se fait soi-même figure caricaturale et personnage typé. C'est l'histoire que présente Javier Marias dans ce roman subtil et finement écrit, l'histoire d'un chanteur d'opéra flirtant peu à peu avec une jeune femme diaphane croisée dans un train. Le récit progresse peu à peu émaillé de fines digressions du narrateur, à l'humour très discret, très froid, mais à l'ironie profonde et la fantaisie subtilement immense. Il est bien entendu question d'amour, mais on évoque aussi le parallèle entre les chanteur d'opéra et les voyageurs de commerce, on raconte la mort d'une ex chutant dans les escaliers en transportant de vieux livres, on découvre que les hommes d'affaires achètent l'amour de filles en se portant garant des dettes de leur famille. Joli moment de lecture qui donne envie de goûter à d'autres livres de l'auteur, d'autres livres ayant plus d'ampleur encore que ces 160 pages !
Un trio devant vous dans le train, deux hommes, une femme mélancolique entre eux, le visage caché derrière ses cheveux roux. Des figures, des silhouettes clairement définies, aux traits évidents, tels qu'on puisse construire leur personnalité et supposer leur histoire. Mais quand, quelques jours plus tard, on rencontre un des deux hommes dans le bar d'un hôtel de luxe, quand on discute avec lui, on se trouve intégré soi-même dans le rêve et le récit imaginé, un se fait soi-même figure caricaturale et personnage typé. C'est l'histoire que présente Javier Marias dans ce roman subtil et finement écrit, l'histoire d'un chanteur d'opéra flirtant peu à peu avec une jeune femme diaphane croisée dans un train. Le récit progresse peu à peu émaillé de fines digressions du narrateur, à l'humour très discret, très froid, mais à l'ironie profonde et la fantaisie subtilement immense. Il est bien entendu question d'amour, mais on évoque aussi le parallèle entre les chanteur d'opéra et les voyageurs de commerce, on raconte la mort d'une ex chutant dans les escaliers en transportant de vieux livres, on découvre que les hommes d'affaires achètent l'amour de filles en se portant garant des dettes de leur famille. Joli moment de lecture qui donne envie de goûter à d'autres livres de l'auteur, d'autres livres ayant plus d'ampleur encore que ces 160 pages !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire