by Douglas Sirk, with Lana Turner & John Gavin (1959)
Questions racialles diluées dans un soap classique en technicolor ? Un peu, mais comment traduire en quelques mots la richesse et la puissance qui se dévoile peu à peu ? Le film s'écoule magnifique et surgissent souvent des scènes immenses, bluffantes, extrêmement intenses, où la violence transparaît dans le moindre geste, dans les détails de cette fresque parfaitement maîtrisée. La mise en scène parfaitement ajustée pour présenter la vie que l'on met soi-même en scène, la vie vide et imitée. Subtil, mystérieux, le film ne se livre pas brut, il s'écoule en son rythme propre, et même les scènes les plus évidentes gardent leur part d'ombre, leur interprétation sans facilité, leur richesse. Et la maîtrise atteint son sommet dans un final somptueux, offrant de nouvelles palettes à l'écoulement d'ensemble, une séquence fascinante et inoubliable.
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