by Primal Scream (2002)
Primal Scream, un groupe un peu mystérieux pour les personnes comme moi, qui ne l'ont pas connu dans sa gloire innovante, dans les années 90. Bousculant le rock anglais en y introduisant de la house ou des sonorités industrielles. Reste uniquement la grande gueule de Bobby Gillespie qui surgit régulièrement dans les magazines rock anglais, dans les gros festivals, dans les faits divers ; sans qu'un jeune auditeur des années 2000 comprenne toujours bien pourquoi.
Pourtant, même avec mon expérience réduite concernant la gloire de Primal Scream, le groupe occupe une petite place dans mon évolution personnelle. L'anecdote m'est revenue à la fin de l'année, quand ont fleuri des listes concernant la musique de la décennie 2000. Apparaissait souvent le nom de XTRMNTR, album de Primal Scream datant de l'année 2000 ; que je ne connais pas... Mais j'avais acheté le suivant, Evil Heat, datant de 2002.
Une sorte d'épiphanie étrange, une écoute par hasard à la Fnac, et une fascination étrange pour cette musique surprenante. Surgissement de guitares, rythmiques électroniques, flots planants de synthétiseur : tout un territoire inconnu pour quelqu'un branché sur le rock classique de U2 ou d'AC/DC. Je ne l'ai pas acheté le jour même, même si je l'ai pas mal écouté dans le magasin. Mais le souvenir m'a travaillé, et je suis retourné à la Fnac une quinzaine de jours plus tard : j'avais acheté mon premier disque électronique.
Depuis, mes oreilles électroniques ont mûri, explorant la French Touch, osant un pied dans l'Electro minimal allemande, ressortant quelques tubes Big Beat, levant récemment le voile sur le dubstep anglais. Mais quelques morceaux d'Evil Heat me touchent toujours, sans lassitude, même 8 ans après ; cette musique a beaucoup moins vieilli que la vidéo qui l'illustre.
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